mardi 10 avril 2012

Sur la Piste du Marsupilami



Un panorama aérien nous présente la jungle de Palombie, pays fictif où se déroule notre histoire. On y découvre le Marsupilami, bondissant d'arbres en arbres pour s'aventurer dans une caverne afin d'y récupérer une mystérieuse fleur.
Puis l'on se retrouve à Chiquito, la capitale de la Palombie, où nous faisons la connaissance de Pablito, un jeune vétérinaire en manque de finance qui tente de piéger des touristes avec un perroquet "malade".

Attendu comme la suite spirituelle d'Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Sur la Piste du Marsupilami n'est finalement qu'une comédie française parmi tant d'autres. Certes, Alain Chabat réussit un portage fidèle de l'univers du marsupial inventé par Franquin et le petit animal, entièrement numérisé, est une des grandes réussites du film car très fidèle au comportement du personnage de la BD.

Cependant, le film peine à convaincre au début. Les 30 minutes de film paraissent sans fin, enchaînant les scènes et les personnages le long d'une trame qui semble bancale et dont on ne saisit pas bien les aboutissants. Les choses s'arrangent heureusement vers le milieu du film, quand tous les chemins se croisent et donne enfin de la consistance à une histoire que l'on avait du mal à percevoir.

Au niveau de l'humour, on reconnait la patte de Chabat et Debbouze fait du Debbouze, comme toujours... Cependant, on a connu le réalisateur en meilleur forme : l'univers du Marsupilami ne permet, certes, pas autant de folie que celui d'Astérix, mais l'ensemble peut paraître un peu primaire à la limite de l'enfantin. D'ailleurs, l'impression que le film s'adresse surtout à un public jeune s'est confirmée à la vue de l'âge moyen de l'auditoire, visiblement comblé par le film.
Mais ne soyons pas non plus trop sévère : le film est drôle, voir très drôle par moment. Certaines scènes/répliques vont sans doute devenir cultes et il faut souligner la performance de Lambert Wilson, qui nous offre la scène de "diversion" la plus hilarante de ces dernières années. On ne rit pas à chaque fois, mais le réalisateur tape tellement large que l'on est forcé de trouver chaussure à son pied, à un moment où à un autre...



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