jeudi 28 février 2013

Die Hard : belle journée pour mourir

En Russie, un homme assez important va être jugé, ce dernier est mis sous pression pour livrer un "dossier". En parallèle de tout ça, on retrouve notre bon vieux John McClane qui dit au revoir à sa fille et est en partance vers la Russie pour aller chercher son fils.

Revoilà notre bon poissard, notre fameux John McClane, prêt à en découdre une nouvelle fois. Depuis son dernier Die hard en 2007 on avait pu revoir Bruce Willis dans le assez bon RED en retraité qu'il vaut mieux ne pas faire chier. Ici il reprend un de ses meilleurs rôles, celui qui nous avait tant fait rêver plus jeune avec son mélange d'actions et d'humour bien différents des autres films d'actions musclés de ces années là.

Et la question qui doit être sur toutes les lèvres c'est : Die Hard ça tue toujours ??? Et là malheureusement je ne peux vous cacher ma déception. Ok, on a bien un film d'action sympathique avec la recette du genre à savoir des méchants (qu'on oubliera très vite), des héros invincibles mais qui s'en prenne quand même plein la tête, le tout agrémenté d'explosions et de mitraillage en tout genre.
Hors, ce qui fait la recette d'un Die Hard c'est tout de même le personnage de john McClane. Ce flic qui ne demande jamais rien et qui se retrouve toujours dans les pires situations. Généralement il ne cherche pas la merde (enfin au début car ensuite il est pas le dernier à tout faire péter ^^) mais c'est bien la merde qui lui tombe dessus (dans le premier, pas de bol il est dans l'immeuble qui se fait attaquer, dans le second il attend juste sa femme à l'aéroport, dans le trois il est lui même choisi par le méchant alors qu'il cuve son alcool en mode clodo et enfin dans le quatrième c'est une mission de routine qui tourne mal). De plus la force de John, c'est qu'il s'en sort toujours SEUL (enfin presque) !!

Dans ce dernier opus, je trouve qu'on perd ce sentiment de fatalité. De plus, le film introduit un nouveau personnage : le fiston qui à l'instar de son père n'est pas avare en défouraillage en tout genre. Au final  l'aventure s'axe plus sur le duo père/fils avec quelques blagues qui tombent mal et nous livre un John McClane délaissé. Jai Courtney qui joue ici le fils assure ce qu'il faut niveau action. Peut être même est-il un peu trop massif niveau physique et je trouve qu'il fait un peu d'ombre à Bruce quand on les voit côte à côte.

Pour conclure, j'ai quand même passé un bon moment, je ne me suis pas ennuyé et j'ai apprécié de retrouver Bruce Willis. Par contre je suis déçu d'avoir perdu l'essence des Die Hard et je n'ai pas réussi à retrouver le bon vieux John McClane des trois premiers films de la saga. Film d'action sympa mais un mauvais Die Hard.
Peut être est-ce le signal indiquant qu'il faut arrêter cette saga...


jeudi 31 janvier 2013

Design

Salut à tous, un petit message pour informer que je fais des tests de design. Déjà une première modif pour voir ce que ça donne. Hésitez pas à donner votre avis en Comm si jamais...


Le dernier rempart

Il fait nuit noire, un flic dans sa voiture boit un café tranquillement au bord d'une route déserte. Au loin une voiture arrivant à toute allure, éteins ses phares avant de croiser la voiture de police. Ce dernier ne comprend pas ce qui se passe avant de voir son radar afficher 197 miles à l'heure...

Revoici enfin notre Schwarzenegger préféré sur le grand écran et dans un rôle principal !! On avait déjà pu le l’apercevoir brièvement dans Expendables 1 et 2 mais cette fois, c'est lui la vedette! Il campe ici un shérif en charge d'une petite ville tranquille pas loin de la frontière avec le Mexique. Connu et apprécié de tous les habitants, il trouve ici un emploi bien différent de ses dernières attributions à Los Angeles et coule des jours paisibles en compagnie de sa petite équipe.
Mais voilà, c'est sans compter l'arrivée brutale d'un groupe de malfrat venu mettre en place une échappatoire vers le Mexique pour leur Chef de Cartel fraîchement évadé et se dirigeant vers la petite ville de notre shérif. Il ne reste plus que Schwarzenegger et ses troupes comme dernier rempart!

Un film plutôt agréable à regarder, on passe un bon moment dans l'ensemble et on assiste à une vraie montée en puissance à voir comment la vie des forces de l'ordre de la bourgade vont être perturbées et obligées à organiser la résistance. Avec un Casting plutôt sympathique (dont notamment Peter Stormare (Prison Break, Lock Out), Johnny Knoxville (Jackass), Forest Whitaker (ghost dog), Jaimie Alexander (Thor)...) on obtient un film se voulant à la fois sérieux mais aussi rempli de petits détails rigolos permettant de vivre l'aventure de façon légère. La subtile alliance du film d'actions bourrin et de la bonne ambiance (amenée notamment par des personnages comme celui de Knoxville).

Ce qui nous intéresse (et aussi ce qui reste ma motivation principale pour ce film) est le retour tant attendu d'Arnold Schwarzenegger. Il ne faut pas se voiler la face, notre star accuse tout de même son âge. Même si ce dernier a le pas un peu plus laborieux, il ne perd tout de même rien de sa superbe et nous sert ici de belles scènes d'actions (mention spéciale pour le final). Son rôle de shérif au passé trépidant mais voulant raccrocher au profit d'une vie plus adaptée lui va à ravir. Il n'essaye pas ici de retrouver ses rôles de jeunesse et à réussi à s'adapter. En tant que grand fan, mon avis est surement un peu biaisé mais je suis très content de le revoir et j'ai beaucoup apprécié ce retour !

Reste ensuite que le film est bon mais sans être non plus exceptionnel. Un bon film d'action à aller voir sans se prendre la tête et surtout pour apprécier le retour de notre star !

lundi 28 janvier 2013

Universal Soldier - Le Jour du jugement

Tout commence dans une maison ou l'on fait la connaissance avec notre futur personnage principal, John, se préparant pour la nuit. Alors qu'il est couché tranquillement, sa femme à ses côté, sa fille toute apeurée arrive dans la chambre, elle a entendu des monstres... John se lève afin de calmer les angoisses de sa fille, fait le tour des pièces et descend jusqu'au salon. Arrivant dans la cuisine il tombe sur trois hommes cagoulés qui vont le mettre bien à mal. Tentant de ne pas perdre conscience après les violents coups qu'il a reçu, il assiste à l'exécution sommaire de sa fille et de sa femme par un Van Damme tout chauve!!

Avec une bonne tête d'affiche et le retour de nos acteurs préférés, on était en droit de s'attendre à quelque chose de plutôt sympa. Mais la réalité en est tout autre.
Concernant l'histoire, il faut revenir en arrière au tout premier Universal Soldier (1992) qui faisait le récit de soldats tombés au combat et ressuscités afin de devenir de super soldats entièrement contrôlables ! Si l'on avait pas le titre en gros plan sur l'affiche, il serait bien difficile de faire le rapprochement avec la franchise. On a bien quelques gros bras faisant apparemment parti d'un obscure groupuscule et doté de force surhumaine ainsi qu'une régénération plutôt abusée (Un pied à moitié coupé? pas grave il parait que ça repousse...). On nous parle aussi de manipulation, de contrôle de personnes, mais là encore c'est assez vague et incompréhensible.

Le film est mou, horriblement mou. Le peu de dialogues censé nous en apprendre plus sur l'intrigue et sur la quête de vengeance de notre héros sont inutiles pour la plupart et l'on se raccroche finalement sur les scènes de combats qui envoies quand même pas mal ;p Mais cela ne suffit pas à sauver le film.
Petite mention spéciale pour certaines scènes où le héros est pris de "crise". Accrochez vous car l'épilepsie est proche. J'ai rarement vu un scintillement aussi long et aussi violent. Un effet complètement raté et honteux.

Et nos acteurs alors ? et bien on a un Scott Adkins (Expendables 1) qui assure une bonne condition physique   et avec quelques combats sympa. Viens ensuite Dolph Lundgren en militaire complètement barge et surtout bien inutile. On se demande pourquoi il est dans ce film à part pour le coup de pub. Pour finir, Après un bon rôle dans Expendables 2, nous avons Jean Claude Van Damme qui ne décroche pratiquement pas un mot de tout le film et que l'on va voir assez rarement aussi jusqu'au combat final. On appréciera particulièrement le maquillage de combat qu'il adopte pour cette scène (allez comprendre ce qui se passe dans la tête des gens qui ont ce genre d'idée...).

Bref, ce film est pour moi bien raté et il vient entaché une vieille licence déjà un peu souillée par ces différentes suites pas toujours très réussies. A part quelques références aux anciens films (je crois que j'ai loupé Universal Soldier: Regeneration, mais peut être que son visionnage apporte un peu plus d’intérêt à cette suite), il n'est pas possible de trouver de bonnes raisons de voir cet opus. 


jeudi 24 janvier 2013

Death Race 3 : inferno

Une grosse voix off digne des plus grosses publicité américaine nous énonce un faux semblant de départ de course : A vos marques, prêt, TUEZ !! Tout cela entrecoupé de scène de présentation de la course à la mort. Spot publicitaire effectivement, ce dernier nous présente le concept pour ceux qui n'aurait encore jamais vu un des films de la franchise qui en compte maintenant trois. S'en suit la présentation de deux hommes d'affaires, l'un voulant voler "la course à la mort" à l'autre...

Une tentative de redonner un nouveau souffle à cette production? En effet, les premiers films restent dans un milieu carcéral de haute sécurité et les courses se passent dans l'enceintes des bâtiments. Cette fois-ci, une nouvelle donnée rentre en jeu : la circuit se passe en pleine nature (plus apparenté au désert) et donc devient beaucoup plus vaste.

Côté acteurs, on retrouvera pas mal de tête connues comme Dany Trejo (notre mexicain préféré), Ving Rhames (vu aux côtés de Tom Cruise dans les missions impossible par exemple) ainsi que Dougray Scott (Tiens donc lui aussi était dans un mission impossible, en méchant) et pour finir Luke Goss l'acteur principal qui, désolé, ne me dit rien du tout ^^. Ce dernier reprenant son rôle du précédent opus afin d'incarner le fameux Frankestein.

Mais sinon c'est bien ? et bien c'est ici que le bât blesse. On se retrouve avec une histoire assez bateau avec juste une succession d'actions sans grands intérêts. C'est à grand coup d'explosions, de répliques "viriles" et de phases de courses dans le désert que le film tente d'appâter le chaland. Il y a même une petite tentative d'inclure des filles "sexy" avec quelques scènes (notamment une où chaque concurrente doit se battre à mort dans une arène et cela tant qu'il reste plus de dix filles en vie) complètement nulles. En gros on croirait que le responsable de ce film tente de remplir un quota. Comme s'il existait une liste de choses à avoir pour les mauvais films (Imaginons ici le mecs qui check sa liste, et qui fini par dire : hmmm ok ça roule on tout les cocos !!).

En bref, ce n'est pas le film qui va clôturer en beauté la saga...

mercredi 16 janvier 2013

Maniac


Nous sommes apparemment dans la peau du personnage principal. Celui ci est posté dans sa voiture et nous fait partager sa vision et notamment la surveillance d'une jeune femme. La proie en question vient surement de sortir d'un bar ou d'une boite et a toutes les Caractéristiques d'une future victime. Victime qu'elle deviendra après une traque d'une durée raisonnable et amenant donc le premier meurtre suivi du titre du film sur fond sonore bien rétro et dérangeant!!

Et oui, ce début de Maniac donne bien le ton du film et nous plonge directement dans cette ambiance dérangeante et malsaine qui nous enveloppera tout au long de l'aventure. Sous couvert de meurtres assez violents, l'histoire nous propose de suivre (et de vivre?) la vie de Frank un timide propriétaire d'une boutique de mannequins dans laquelle il passe son temps à restaurer et à prendre soin de donner vie à ses amis de plastiques. Sa vie (de malade?) prendra un autre tournant quand il rencontrera Anna, une jeune artiste, venue photographier ses mannequins.

L'originalité du film tiens à sa façon de nous présenter les choses, car nous voyons la plupart du film à travers les yeux de Frank. Nous vivons ainsi ses délires, ses flash-back et ses hallucinations, ce qui nous donnerai presque un sentiment d'attachement tant il est certain que cette personne vit un enfer. Notre Ex-Frodon que l'on ne verra pas tant que ça au final s'en tire plutôt pas mal et campe un personnage assez inquiétant.
Mention spéciale pour la musique qui est vraiment réussie avec son ambiance année 80 un peu Electro Rock et qui sert à merveille l'intrigue et signée par Rob.

Pour les plus cinéphiles, ce film est en fait un remake du film du même nom réalisé par William Lustig en 1980. Il s'était inspiré à l'époque de véritables tueurs en série (dont Ed Gein).

Pour finir, je dirai donc que j'ai bien apprécié ce long métrage, l'ambiance et le point de vue à la première personne lui donne un rythme particulier assez délectable. Les scènes de violences sont plutôt réussie, éclaboussantes et sanglantes à souhait (âme sensible s'abstenir) mais sans pour autant tomber dans le travers du gore gratuit.

vendredi 28 septembre 2012

Resident Evil : Retribution

Tout commence par une scène d'Alice perdue dans les profondeur de l'océan quand soudain tout se met à se rembobiner. Le film reprend la où se termine le dernier, par l'intervention d'Umbrella sur le cargo contenant les quelques survivant du précédent opus. Et le tout filmé en arrière, donnant lieu à quelques effets 3D bien senti.

Un nouvel opus de la célèbre franchise de jeux vidéo Resident Evil débarque de nouveau dans nos salles obscures. Pour les retardataires, l'univers était avant tout basé sur un jeu vidéo orienté survival-horreur. A comprendre : des environnements glauques et sombres, des zombies et autres monstre horrifiques où il fallait évoluer avec la peur au ventre dans ce joli monde en essayant de ne pas vider nos pauvres munitions sur le premier zombi croisé sous peine de mourir au prochain tournant.

Les films de Paul W.S. Anderson s'appuie donc sur cette mythologie et bien sur en profite aussi pour extrapoler et prendre pas mal de libertés. Les deux premiers pouvaient, et je dis bien "pouvaient" trouver ressemblance au deux premiers jeux vidéo. Le premier opus "reprenait" l'idée du manoir et de l'isolement qui en découlait avec une version plus high-tech nommée le Hive. Le second quand a lui introduisait l'épidémie de Racoon city avec de nouveaux personnages connus de la série. Si l’héroïne quand à elle est complètement inédite à la série, le tout s'accordait pas trop mal et en faisait des films d'actions sympathiques à regarder. Les prochains films partiront ensuite en tout liberté dans un monde entièrement dévoré par le virus.

Dans cette version on sent que Paul W.S Anderson s'est fait plaisir. Re-bonjour à tous les anciens personnages croisé tout au longs des films précédents et petit bonus, de nouveaux arrivant tiré de la franchise (vraiment utile ?)!! Pareil pour les monstres, on retrouvera nos bon vieux zombies plus quelques nouveaux monstres/virus faisant référence aux jeux vidéo plus récents (compter à partir du 4 si je ne me trompe pas).
Concernant les environnement, j'ai envie de dire que pareil, il s'est fait bien plaisir et nous sert au moins quatre environnements complètement différents, justifié par la technologie d'Umbrella (c'est pratique ^^).

Il en ressort que le film devient tout de même un immense bazar, avec une course à la référence et au "je veux en mettre le plus possible !!!" Rajoutons quelques jeux d'acteurs plus au moins convaincants (par exemple une méchante blonde en tenue moulante violette?) et une fin appelant bien évidement une suite et on obtient un film un peu frustrant qui va essayer de présenter tous ses atouts en une fois sans pour autant convaincre et peut être même donner lieux à une petite indigestion. Ha oui, je signalerai aussi : LES RALENTIS !!!!! Alors oui c'est bien les ralentis pour apprécier l'action de temps en temps. Mais là j'ai l'impression d'en avoir vu tout le temps. Le film durait-il deux fois moins longtemps sinon ??? (mode mauvaise fois).

Alors oui, visuellement c'est vraiment pas mal, les effets 3D peuvent justifier le port des lunettes, et on ne s'ennuie pas. ça claque de partout, ça explose, ça charcute et ça mord dans tous les sens. Mais on ressort de la salle en se disant : "hummm étrange ce truc, j'ai vu des tonnes de trucs mais il manque quelque chose, comme si c'était juste un préambule au prochain...".